Cette expérimentation a été mise en place en 2019 en partenariat avec la SSTVAU / la roseraie de Bagatelle un des 4 sites du Jardin Botanique de Paris et l’école Du Breuil.
Durée de l’expérimentation : 3 ans à Bagatelle, 2 ans à l’Ecole Du Breuil
Contexte et problématique de l’expérimentation
La plantation de rosiers dans une terre ayant déjà accueilli une culture de rosiers a pour réputation d’entrainer un développement chétif des nouveaux plants pour des raisons plus ou moins connues (nématodes, déséquilibres des éléments minéraux du sol, présence d’éléments toxiques dans les résidus de racine de la culture précédente, etc.). Ainsi, la Roseraie du Parc de Bagatelle (Bois de Boulogne) accueillant chaque année le concours international de roses nouvelles, la terre des rosiers est changée à chaque nouvelle plantation par mesure de précaution.
But de l’expérimentation
Vérifier la présence ou non de nématodes dans le substrat au moment de la plantation.
L’année suivante, déterminer si un apport de mycorhizes permet un meilleur développement des rosiers et éviter ainsi un renouvellement total de terre
Qu’est-ce qu’une mycorhize ?
Il s’agit d’une association symbiotique (bénéfique aux deux partenaires) entre une plante et un champignon.
Cette symbiose, qui se produit au niveau racinaire, concerne 80 à 95% des plantes terrestres. La plante fournit des nutriments sous forme de sucres au champignon, qui, en retour, l’aide à absorber l’eau, les minéraux du sol, mais aussi à mieux résister à d’éventuelles infections de ravageurs, présents dans le sol comme les nématodes, bactéries ou champignons pathogènes.