Dans le cadre d’une semaine d’intégration « Visite de Jardins parisiens », les BP1 ont eu l’occasion de visiter plusieurs jardins dont ils font le compte rendu

Une après-midi au Parc de Bagatelle 

Après une petite marche dans le bois de Boulogne, nous arrivons devant un impressionnant portail à la couleur azur et bordé de dorures. S’ouvre à nous un écrin de verdure.

Une grande allée d’ifs nous accueille et nous guide vers une prairie verte où se paradent quelques paons. Nous avons pris le temps de manger à la petite buvette du parc, tenue par un homme très sympathique pendant que d’autres attendaient leur commande uber, pour certains qui n’est jamais arrivée. Vive les ubereat !

Après cette pose, nous avons arpenté le parc, avec Aurore, notre professeure, qui a accompagné notre balade par un cours de botanique : le système reproducteur des plantes n’a désormais plus de secret pour nous !

Pour finir notre après-midi, nous nous sommes installés à la roseraie du parc pour un instant de création et nous avons laissé libre cours à notre imagination pour créer poèmes et dessins.  Voici un aperçu avec le poème de Carl :

Rosement rouge, Rosement blanche.
Heurosement que tu t’ouvres, heurosement que tu flanches.

Rosement jaune, Rosement orange,
Heurosement que tu trônes, heurosement tant de romance.

Rosement belle, Rosement rebelle,
Heurosement mon modèle, heurosement tu m’appelles.

Rosement violette, Rosement précoce, 

Heurosement qu’on se guette, heurosement que je t’offre. ?

Yasmine – Lorenne – Mohamed – BP1

Parc de Bagatelle

Matinée au golf de Paris Longchamps

Dans la matinée du 23 septembre, nous avons eu le plaisir de faire la rencontre du greenkeeper officiel du golf de Paris Longchamps, au cœur du bois de Boulogne. Xavier, le greenkeeper, nous a familiarisé avec les techniques spécifiques de l’entretien du green, de la zone de départ, et du rough. 3, 5 mm, c’est la hauteur précise de la tonte du green. Il faut, pour que le green soit en parfait état pour disposer d’un mélange gazeux stable dans le sol. Sinon, un champignon, le « Dollar spot », menace la tranquillité des précieux greens. Des ralentisseurs de croissances, ainsi que des tondeuses hélicoïdales sont mis à profit pour un green parfait.

Avec la sableuse, ils amendent le green avec du sable fin pour que le sol soit le plus oxygéné possible. Ils font des trous à l’aide d’une carotteuse et d’un aérateur. Les tranchées sont faites à l’aide d’un scarificateur pour y introduire le sable alluvionnaire (issu des rivières) qui rend le sol plus drainant. Ils amendent le green avec du sable très fin pour qu’il tombe assez rapidement au collet des brins de gazon, et que la tondeuse ne vienne pas buter sur ces grains de sable.

Lorsque le gazon se dégarni, ils utilisent le scarificateur pour ensuite y déposer les graines dans les tranchées. Ils arrosent pendant dix à quinze jours pour que les graines germent et que le gazon retrouve sa densité.

Cette machine est aussi utilisée pour couper et densifier les racines et ainsi faciliter la pénétration de l’eau.

Aujourd’hui, le golf souffre d’une image élitiste en France. Or, dans d’autres pays le golf est démocratisé. En Angleterre, des tournois de golf sont organisés dans des usines. Au japon, des golfs offrent la possibilité de se détendre à la sortie du métro.

Guillaume, Louis E, Jeremy BP1

Golf de Paris Longchamps

Le Jardin des Plantes

Notre matinée au jardin des plantes a débuté dans la partie est du jardin, devant la statue de Jean-Baptiste Lamarck qui nous a servie de point de rendez.

Nos deux professeurs, Lynda et Hervé, nous on rejoint et ont immédiatement débuté la journée par une présentation de la statue devant laquelle nous nous étions attroupés. Jean Baptiste Lamarck ne se trouve pas au Jardin des Plantes sans raison. Célèbre pour sa “Théorie des êtres vivants”, il mérite bien sa place au jardin qui abrite le Museum d’histoire naturelle de Paris, l’un des plus anciens établissements mondiaux de ce genre. La grande galerie de l’évolution qui se trouve dans le musée rassemble plus de 7000 spécimens. Elle est là pour montrer la grande histoire de la biodiversité aux visiteurs. Cette statue de Lamarck honore donc le Museum de par sa présence dans le parc.

Nous décidons de nous séparer afin de pouvoir dessiner dans le parc. Les consignes sont simples : nous avons une heure pour trouver un endroit qui nous inspirera et dessiner un paysage, un massif ou bien des végétaux. Tout le monde se disperse. Certains s’aventurent dans le jardin alpin tandis que la plupart des élèves s’arrêtent dans les allées “Alfred Lacroix Edmond Perrier” et “Haüy” s’étendant de l’entrée est du parc jusqu’au Museum.

10h ! Rendez vous à la statue du Mammouth, en face de l’entrée du Boulevard de l’hôpital. C’est là qu’Hervé, professeur de dessin, nous donne un cours sur la perspective. La majestueuse allée de platane (Platanus x acerifolia) nous a servi de modèle pour cet exercice. Nous avons ensuite étalé au sol tout nos croquis afin de pouvoir observer le travail de chacun. Une bien belle expérience!

Notre passage au Jardin des Plantes s’est terminé suite à cet entraînement, le temps pluvieux de Paris nous guidera à la découverte de la Gare d’Austerlitz!

Hannah, Paul, Léo et Aurélien, BP1

Le Jardin des Plantes

Le Jardin du Luxembourg

Entrer au jardin du Luxembourg, c’est entrer dans un petit bout d’histoire du XVII ème siècle. Ici se mêlent harmonieusement le château, les nombreuses statues (dont une vingtaine sont consacrées aux reines et femmes illustres de l’époque), les parterres de fleurs choisies par thème de couleurs et les arbres majestueux parfois centenaires.

Promenade sous l’allée de marronnier, sport matinal, lecture au bord de la fontaine, repas entre amis dans l’herbe ou simple flânerie reposante, les raisons sont nombreuses pour prendre son temps en tout quiétude. Raisons que nous avons pu découvrir au fil des interviews menées auprès des passants… Tâches effectuées en fonction des humeurs et de ce fait, plus ou moins écourtées.

Tout en restant dans cet esprit très studieux, nous jouons maintenant au photographe en herbe avec pour modèle, fontaine, palmiers, fleurs, statues et bien sûr le château. Vient enfin l’épreuve finale, l’épreuve fatidique des croquis… Quelque peu périlleuse pour certains ou anodine pour d’autres mais néanmoins appréciée de tous pour essayer de poser sur papier une ambiance, un détail, une émotion qui nous a marquée, pour au final, se familiariser avec une partie de notre futur et très beau métier : jardinier/ paysagiste.

Orane, Mourad, Carl et Quentin B, BP1

Le Jardin du Luxembourg

La Ferme de Paris

Vendredi 25 septembre, nous avons visité la ferme de Paris à côté de l’hippodrome de Vincennes… Ferme pédagogique qui propose des ateliers autour du métier de la ferme
(élevage, maraichage, etc).

Nous avons été répartis en deux groupes et guidés par deux charmantes jeunes femmes. Nous débutons notre visite par le verger de 3000m² où nous avons pu admirer des pommiers, poiriers et cognassiers ainsi que des clapier-mobile pour pouvoir laisser les lapins brouter.

Puis nous avons arpenté l’épicerie à ciel ouvert pour y découvrir d’incroyables variétés de plantes aux multiples floraisons.

Au fil de la visite, nous avons rencontré les différents animaux de la ferme, de la vache au montons en passant par les chèvres.  Nous nous sommes laissés guidé jusqu’à la forêt nourricière  avec ses framboisiers, ses tomates et ses orties. Un véritable havre de paix.

Pour conclure nôtre visite nous avons installé un tracto-poule ( mise en place, apport en paille pour la litière, remplissage de la mangeoire et du point d’eau). Il a fallu ensuite capturer les poules pour les installer dans leur nouvel enclos. Une magnifique épopée dont nous garderons de très beaux souvenirs.

Quentin, Stefan et Olivier – BP1

La Ferme de Paris

Le parc floral 

Le Parc Floral est un des jardins botaniques de la ville de Paris avec le parc de Bagatelle , les serres d’Auteuil , et l’Arboretum de Paris. Nous commençons notre visite du parc floral par la découverte du jardin alpin avec Nicolas Rossignol, jardinier spécialiste de plantes alpines.

Le jardin alpin 

Le Parc fait dans sa globalité 33hec , et le jardin alpin fait quand à lui 3400m².

Notre visite a pris des airs de balades en montagne. En effet, le jardin alpin présente les différents étages de végétation de la chaînes montagneuses :

– étage montagnard : aux altitudes de 800 à 1200m

– étage subalpin : aux altitudes de 1200 à 2000m

– étage alpin : de 2000 à 3000m

– étage nival : Plus de 3000m

Présence également de mares, de gouilles, qui sont des zones d’eaux libres présentent dans un milieu déjà humide. Ces zones d’eau attire une faune spécifique : libellule, grenouille… La fraîcheur émanant  nous a bien aidé lors de la visite à subir la grande chaleur. Il y a également la présence de tourbières, milieux protégés car extrêmement fragile, elles peuvent mettre près de 5000 années à se former (Issues de dégradation de matière organique en milieux humide, donc contenant peu d’oxygène,  ce qui devient un mélange spongieux rétenteur d’eau).

Le jardin Alpin, présente également des gabions : ce sont des casiers, constitués d’un solide maillage de fils de fers et rempli de pierre non-gélives, entre lesquelles sont plantées des plantes succulentes (qui résistent au froid).

Ce jardin, encore en travaux, n’en reste pas moins d’une extrême beauté .

La vallée des fleurs

Notre visite se poursuit par la découverte de la vallée des fleurs avec Florian Debaize. Cette zone change tous les ans, car les jardiniers participent aux concours des décorations florales. Le thème cette année est : « le jardin du futur ». Les jardiniers ont décidé de travailler sur l’évocation de la problématique des îlots de chaleur urbains ainsi que sur le jardin vivrier. Une partie de la vallée aux fleurs présente donc les principes de la permaculture, avec notamment la technique des « 3 sœurs » : Ici, le maïs sert de support, la courge sert de paillage et le haricot grimpe sur le maïs . Les pieds de vigne quand à eux montent et apportent de la fraîcheur. Florian nous parle également des principes de l’agroforesterie que nous verrons prochainement en cours. La vallée des fleurs est pour nous tous une invitation à la flânerie… Explosions de couleurs, odeurs envoûtantes et plantes comestibles!!!

Après ces deux visites, pour clôturer la journée, les professeures Aurore Avril et Isabelle Roy nous ont demandé de chercher la dahlia gagnante du concours internationale auquel le Parc participe chaque année. Ensuite elles nous ont demandée de créer un poème ou de dessiner des croquis en se baladant dans le parc. Voici une de nos productions :

« Le dahlia 

Majestueux et ombrageux 

Tu pousse d’une bien belle façon 

Tu embellie un jardin Rien qu’avec une fleur 

Mais ton odeur inexistante 

M’emmène quand même vers toi. « 

Ernesto, Ilyas, Louis F, Ibrahim – BP1

Le parc Floral

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