En 2019, la Villette, mets à l’honneur Toutânkhamon, le célèbre pharaon égyptien, par le biais d’une exposition inédite dans sa Grande Halle.
Le Parc de la Villette a souhaité, faire participer les élèves de l’Ecole Du Breuil à la réalisation d’une mare égyptienne, à l’emplacement d’un ancien bassin qui avait mal vieilli, et envahit par des plantes aquatiques.
C’est la classe de BP qui a réalisé ce chantier.
Le projet est donc une mare rectangulaire reformée dans l’ancien bassin, avec un système de récupération des eaux pluviales, agrémentée d’un figuier, de deux grenadiers, de trois ceps de vignes, et d’un semis de mélanges de graminées céréalières.
Le choix des plantes, et ce projet de création, ont entièrement été choisis par les apprentis BP.
Et pour aller encore plus loin dans la réalisation, Hélène Mougin, artiste sculpteuse, est venue à l’école pour enseigner aux apprentis BP, la sculpture de figures de styles égyptiennes en argile, ainsi que la cuisson, l’émaillage, et la peinture de ces œuvres.
Les sculptures, ont été déposées autour de la mare égyptienne, en mars, peu de temps avant l’inauguration de l’exposition Toutâkhamon.
Voici le rapport de chantier de la mare égyptienne à La Villette écrit par Vincent Bonniard, élève en classe de BP1
« Du 28 janvier 2019 au 1er février 2019 la classe de BP1 de l’Ecole Du Breuil transforme une des marres des jardins du parc de La Villette en mare égyptienne. L’objectif est d’accompagner la grande exposition sur Toutânkhamon – Le Trésor du Pharaon.
Beaucoup de travail est à prévoir étant donné l’état de départ de la mare.
Après l’avoir vidé de son contenu, c’est à dire de l’eau et des végétaux, nous commençons par concevoir un rectangle grâce à des planches de bois mesurées et taillées.
Ce rectangle sert par la suite de réceptacle pour accueillir l’eau de la mare et constitue donc sa structure de base. Au préalable nous avons mis en place deux bâches, une de type « géotextile » et une autre en plastique (EPDM) pour assurer l’étanchéité de la mare.
Nous terminons par modeler parfaitement les côtés adjacents au bassin, destinés à accueillir les végétaux : des vignes, des graminées, et deux grenadiers. La terre que nous ajoutons est un mélange de terre et de cailloux concassés.
Pour finir, nous installons une gouttière qui acheminera de l’eau de pluie jusqu’en dans le bassin et nous l’habillons de bambous pour lui donner un aspect naturel. »
Classe de BP1 promotion 2018-2020 encadrée par :
Hervé Dardillat, professeur de composition paysagère et de reconnaissance de végétaux,
Joffrey Deschamps, professeur en aménagement du paysage, et d’histoire des jardins,
Jean-Paul Serre, jardinier de l’école, spécialisé en culture vivrière