Mardi 4 avril

Nous avons rencontré Sylvian Fabiani, gérant d’une entreprise d’éco-pâturage (Vernopatûre) depuis 2021. L’entreprise est située dans le 77 à Monperthuis. Il s’occupe de 120 moutons de la race Solognot répartis sur une trentaine de site. Il compte en reprendre 40 l’année prochaine. Sylvain nous a expliqué la gestion de ses moutons, comme l’espace nécessaire minimum pour les introduire. Il place ses moutons sur une surface minimale de 3000 m2 pour des raisons de rentabilité, transport…

Tous ses animaux sont étiquetés à l’oreille avec une puce : il s’agit de la pièce d’identité de l’animal. Elle assure un moyen de suivi de son état de santé et de ses vaccins. Chaque mouton doit être suivi par un vétérinaire.

Les moutons sont tondus 1 fois par an avant l’été. La laine est utilisée pour pailler des massifs et pour faire des petites statuettes en laine pour les clients. Il nous explique que 90% de la laine en France est incinérée à cause du coût très cher de la valorisation de la laine (seulement 2 usines en fonction en France).

Mercredi 5 avril

Nous nous sommes rendus à la ferme de Paris où nous avons été accueillis par Marcella qui nous a offert du café, ensuite nous avons abordé le sujet des haies bocagères et des conséquences du remembrement des parcelles horticoles.

Ensuite nous nous sommes baladés dans la ferme, nous avons pu voir l’utilisation d’un cheval de trait pour retourner la terre, ensuite nous nous sommes rendus dans l’enclos des biquettes.

L’après-midi nous avons réalisé un travail de nettoyage, tonte, désherbage débroussaillage.
Nous avons aussi mis des copeaux de bois là où nous avions désherbé afin de limiter la repousse des adventices.

Nous avons aussi pu restructurer les contours de Massifs à l’aide de ganivelles.

Jeudi 6 avril

Le jeudi 6 avril nous avons reçu un intervenant (Mr Denis Asfaux) de l’association française de l’agroforesterie qui nous a présenté les différentes activités et objectifs de l’agroforesterie.

L’agroforesterie est l’association d’arbres et de cultures ou d’animaux sur une même parcelle. Cette pratique ancienne est aujourd’hui mise en avant car elle permet une meilleure utilisation des ressources, une plus grande diversité biologique et la création d’un microclimat favorable à l’augmentation des rendements.

Sensibiliser les gens à un autre regard sur la beauté d’un paysage comme la taille en trogne incomprise et pourtant très utile pour l’homme (récolte de bois annuel pour exploitation diverse comme le bois de chauffe le tressage, le plessage etc.…).

C’est un mode d’exploitation des terres agricole associant des arbres et des cultures ou de l’élevage afin d’obtenir des produits ou des services utiles à l’homme. L’association d’arbre et d’agriculture présente des avantages considérables notamment dans le domaine de la protection des sols.

Pourquoi la protection des sols ?
L’idée et de crée et de conserver de la biodiversité dans les sols par exemple grâce aux vers de terres et aux plantes à racines pivotantes ou profondes et puissantes qui travaillent déjà la terre pour nous. Donc intervention humaine minime (travailler intelligemment pour faciliter les choses).

Vendredi 7 avril

Le vendredi matin nous avons eu une intervention d’un chargé d’étude d’écologie urbaine qui travaille au sein de l’entreprise CDC Biodiversité. Après une présentation de son parcours professionnel, nous avons d’abord discuté des notions d’écologie de paysage, de biodiversité ainsi que de la gestion différenciée écologique. L’intervenant a ensuite abordé différentes missions qui sont réalisées au sein de l’entreprise telles que les diagnostics écologiques pour des acteurs privés ou publics. En lien avec ce diagnostic, l’entreprise peut faire des propositions d’aménagements qui favorise au maximum le développement de la biodiversité et la création de terrains perméables. Enfin, il nous a présenté l’objectif du gouvernement français « Zéro Artificialisation Nette » pour 2050 qui consiste notamment à réduire drastiquement les terrains imperméables et artificialisés pour rétablir les fonctions écologiques du sol.

A la Ferme de Paris

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