Cette année c’est la Sicile qui a été élue comme destination du voyage d’études de la classe de BTS seconde année ! Voici un compte rendu de notre périple, illustré de quelques photos !
Lundi 18 septembre 2023
Rendez-vous à 4h au terminal 3 de l’aéroport d’Orly pour un envol vers Palerme à 6h ! Tout le monde est à l’heure ! Décollage et atterrissage se déroulent sans problème, mais quelques turbulences en ont fait frémir certains …
N’ayant pas dormi ou si peu, nous redoutons un peu la journée qui nous attend à Palerme. Toutefois la vitalité de cette ville multiculturelle, ses bruits, ses couleurs, ses odeurs nous réveillent. Notre première approche de Palerme se fait en déambulant à travers ses rues, nos pas nous mènent vers le Mercato di Ballaro le plus ancien des marchés historiques de la ville. Ce marché nous surprend par sa longueur et la grande diversité de ses étals (viande, poisson, gâteaux, épices, vêtements …). Sa traversée nous amène vers la Chiesa del Gesu, la plus importante église baroque de Palerme, construite au 17ème siècle. Sa décoration intérieure foisonne de sculptures, d’ornements en marbre, de stucs et de fresques.
L’après-midi est consacrée à la découverte du jardin botanique de Palerme. Créé en 1789, ce jardin botanique d’une surface de 10 hectares, est actuellement entretenu par seulement trois jardiniers à temps plein. On y admire de très beaux spécimens de plantes tropicales parfaitement acclimatées au climat de Palerme. Certaines allées sont ainsi bordées de Ceiba pentandra (Bombacacées) appelé fromager ou kapotier, issu d’Amérique du sud et remarquables par leur tronc enflé couvert d’épines, leurs fleurs roses intense et leurs fruits qui s’ouvrent à maturité en laissant échapper des graines enveloppées de poils très fins. Ces fibres végétales imperméables et imputrescibles (appelées kapoc) sont utilisées pour en faire du tissu ou pour en bourrer les matelas. Nous avons humé les senteurs plus ou moins suaves des magnifiques fleurs de Plumeria plumosa (Apocynacées) appelé frangipanier, issu des régions tropicales et subtropicales d’Amérique. Nous sommes restés sans voix devant un énorme Ficus macrophylla subsp. columnaris, importé d’Australie en 1845 (Moracées). Le développement de cette plante épiphyte est tel que ses racines aériennes forment des piliers qui rejoignent le sol. Le jardin est également riche en Cactées, Palmiers, Cycas, Bambous … Un bassin accueille des Lotus et autres nymphéacées. Des étudiants en profitent pour dessiner !
Fin d’après-midi, départ en autocar pour aller à Nicolosi où nous attend notre hôtel !