À l’échelle de la ville, l’eau de pluie, qui ne peut plus s’infiltrer, s’écoule presque exclusivement par le tout-à-l’égout (où elle rejoint les eaux usées). Certains épisodes de fortes pluies saturent ce réseau. Les stations d’épuration à l’aval, générant occasionnellement des inondations et des déversements d’eau unitaire polluée dans la Seine.
Ces expérimentations de jardins de pluie ont pour objectif d’étudier l’impact des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales sur le sous-sol parisien.
Pour désengorger les stations d’épuration et valoriser cette ressource, la Ville teste des jardins qui récupèrent les flux d’eau de pluie d’un quartier.
Un suivi scientifique est réalisé par le Centre d’expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (CEREMA). L’établissement public, qui intervient en priorité sur les besoins de l’État et des collectivités, étudie le fonctionnement hydrologique et la biodiversité de ces trois jardins depuis 2020.

Panneau explicatif du plan Parispluie

Inauguration en 2020

Les jardins de pluie le 11 juin 2025
Une nouvelle approche

Une mycorhize est le résultat de l’association symbiotique, appelée mycorhization, entre des champignons et les racines des plantes.

Une collembole au microscope
